Les trajets scolaires : partie intégrante de la planification communale des transports
L’objectif est de mettre en place des voies sûres que les enfants peuvent emprunter seuls pour se rendre à l’école. Ces voies servent en outre à l’ensemble de la population et favorisent ainsi les déplacements à pied ou à vélo.
Dans leur planification des transports, les communes fixent les mesures d’exploitation et de construction utiles pour la circulation cycliste et piétonne. Elles coordonnent celles qui sont destinées aux routes cantonales et à leurs abords avec l’arrondissement d’ingénieur en chef (AIC) de l’Office des ponts et chaussées (OPC) compétent pour la région.
Les communes définissent les réseaux communaux destinés à la mobilité douce dans leurs plans directeurs et leurs plans d’affectation et coordonnent ceux-ci avec les plans des communes voisines et des régions ainsi qu’avec les plans sectoriels cantonaux. Lors de la planification des réseaux de mobilité douce pour le trafic quotidien, il convient de traiter la question des trajets scolaires de manière approfondie.
Certaines écoles interdisent en partie aux élèves de se rendre à l’école à vélo. Souvent, ces règles ont été édictées il y a longtemps et sont toujours appliquées sans avoir fait l’objet d’une vérification. Il vaut la peine d’examiner la situation et, si nécessaire, d’élaborer des règles favorisant l’utilisation du vélo. L’accès au site scolaire pour les cyclistes doit être exempt d’obstacles et possible depuis plusieurs endroits, notamment sur les chemins sécurisés empruntés par les élèves. Il convient de mettre à disposition, aux abords des écoles, des équipements de stationnement pour les vélos facilement accessibles, sûrs, solides et simples d’usage.
Les regroupements ou réorganisations d’écoles ont une influence sur les trajets scolaires et ils doivent être pris en compte lors de l’élaboration d’un nouveau plan de trajets scolaires ou de la révision du plan existant.